Jamais un instant je ne me suis posé la question de savoir si un poisson pouvait souffir.
Plus tard j'ai appris qu'ils n'avaient pas de cortex et donc qu'ils n'avaient pas la même sensibilité que les hommes.
Et puis il y a quelque jours ,je me suis posé la question d'emmener mes petits enfants à la pêche!!!!!!!!!!!
J'ai donc fait des recherches avec internet et j'ai trouvé beaucoup d'expériences montrant que le poisson souffrait .
Un jour, Paul McCartney était à la pêche en train de remonter un poisson lorsque soudain : «Il y a eu un déclic en moi. En regardant ce poisson suffoquer, j’ai réalisé que sa vie lui était aussi importante que la mienne l’était pour moi.»Il devint végétarien.
Moi , j'adore le poisson , revenu à l'huile d'olive avec quelques herbes aromatiques.C'est donc très embêtant.
En France c'est surtout l'Ifremer de Brest qui étudie le stress des poissons.Peu importe désormais les termes employés : les acteurs de la pisciculture, sont soucieux de connaître pour chaque espèce les bonnes pratiques (densité d’élevage, alimentation, etc.) puisque c’est dans leur intérêt. Les pêcheurs sont plus réticents, pour le moins. Faudra-t-il un jour euthanasier les poissons dès la sortie du chalut, au lieu de les laisser suffoquer sur le pont ? Faudra-t-il arrêter la pêche aux espèces des grands fonds (empereur, sabre, grenadier, siki) parce que la remontée brutale provoque une décompression qui leur fait éclater la vessie et surgir les yeux des orbites ? Déjà aux prises avec la raréfaction de la ressource et l’explosion du prix du gas-oil, l’industrie de la pêche semble rigoler rien qu’à l’idée qu’on veuille lui donner des cours sur le bien-être des poissons.
Je me fais du souci pour emmener mes petits enfants à la pêche à la truite.
Eux , sans doute nullement , comme moi quand j'était petit !!
La douleur d'un homme intelligent fait plus mal à voir que celle d'un imbécile (et d'un poisson....)
Jules Renard