Je pense qu'il faut que l'on se rencontre plus longuement car nous avons des choses à nous dire.On doit être jumeaux d'esprit puisque de corps il a la chance d'être plus jeune que moi.
En effet je me retrouve dans ce livre dans presque tout ce qui est écrit : la nature et l'amour des sentiers du Luberon, la jeunesse avec un zeste de nostalgie et la mobylette bleue, le regret de ne pas avoir eu le temps de dire à notre père combien on l'aimait , l'amour de l'autre , l'amitié ,le secret,la vie dans un village de campagne, et j'en passe.
Ce fut pour moi tout au long de cette lecture comme un miroir tendu à chaque page avec toute l'émotion que cela implique.
Lisez la poésie d'Eric , poésie qui flâne au détour des pages,en toile de fond,qui me rend presque un peu jaloux de ne pas l'avoir écrit moi-même.
Bien sûr c'est une histoire d'amour et d'amitié, mais c'est surtout l'histoire d'un témoin qui prend le pouls de son époque au travers d'un récit poétique tout enveloppé de thym et de romarin de notre très cher Luberon..
Comment peut-on trouver que "la Durance se retourne pour regarder son lit qui s'amenuise" ?
Tout compte fait ,ce qui me sépare de l'auteur , c'est son amour pour les chevaux.Non pas que je ne les aime pas mais je ne les connais pas.Je remplace cet amitié animale par une amitié plus matérielle pour mon VTT que je laisse un peu trop souvent à l'écurie en ce moment.
Mon plaisir est comme celui d'Eric: monter en haut du vallon de La Tapie à pied ou en VTT en observant à chaque détour de sentier la vue qui se dégage, en ayant toutes ces odeurs si caractéristiques du Luberon avec les pins mélangés aux arbres arômatiques: un vrai plaisir solitaire!!!!!
Merci Eric, vous devriez lire Hermann Hesse qui vous enchantera j'en suis sûr , et bon vent à votre superbe premier bouquin.
La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer.
Roland Barthes
Eric 09/12/2008 12:24