Je n'ai jamais été un fanatique de Charlie Hebdo,même si j'ai pu ça et là le lire à l'occasion d'événements chocs et j'avoue avoir souvent bien ri.Mais aujourd'hui ce n'est pas Charlie Hebdo que je pleure mais la liberté;la liberté de penser,la liberté d'écrire,la liberté de se moquer quel que soit le sujet:la mort,les femmes,la religion,la politique,rien ne doit échapper à la caricature.
Car réfléchissez,les caricaturistes ne tapent que là où ça fait mal,là où il y a quelque chose qui gratte,là où l'on pense tous qu'il y a un problème et que la caricature met en exergue.
Vous pouviez ne pas aimer Charlie Hebdo,vous ne pouviez pas partagr leurs idées qui n'étaient ni de droite ni de gauche mais au-dessus de la mêlée.Tout le monde y passait à condition d'y avoir matière.Vous qui lisez ces lignes ne serez jamais en couverture de Charlie car rien ne vous est reproché,ni vos actes ni vos opinions.
Aujourd'hui je suis triste pour Cabu que j'ai bien connu car j'étais au lycée Clémenceau à Reims avec son petit frère,originaire de Châlons sur Marne.Cabu disait que "quand on coupe une orange il y a toujours quelqu'un à qui donner l'autre moitié".
Charlie n'était pas vraiment politique mais seulement satirique;Hollande et Sarkozy l'ont tous les 2 appris à leur dépens ainsi que tous les hommes et femmes politiques de quelque bord que ce soit.
N'accusons personne,ne nous divisons pas,ne montrons personne du doigt,soyons soudés face aux barbares,car assassiner au nom de la religion ne relève que de la barbarie que nous devons combattre tous la main dans la main quel que soit notre âge,notre couleur,notre opinion politique et notre religion.
Notre liberté de penser est en danger.
Bye bye le Grand Duduche.