Comme tous les ans , avec un petit pincement au coeur,j'ai regardé le marathon de New York à la télé,marathon que j'ai fait en 1994 et qui reste un grand souvenir avec le désert en moto,l'ascension du Mont Blanc ,Paris Roubaix cycliste et la traversée de la France en Tandem avec mon épouse.Certes mes compétitions de golf , de tennis,de volley,de hand,de basket et de foot ont aussi été de bons souvenirs avec de bons résultats mais ,indiscutablement,on ne tape pas dans la même catégorie avec le marathon et qui de plus est à New York ou 2 à 3 millions de spectateurs se pressent pour nous voir et nous encourager,où nous traversons les fameux ponts et central park dans un délire absolu.
Tous les premiers dimanches de novembre c'est le même rituel pour moi et la télé fait bien les choses.
Beaucoup d'entre vous ne comprennent pas que l'on puisse se faire aussi mal en courant mais rassurez-vous , avec un bon entraînement de plusieurs mois et même années,la souffrance ne dépasse pas le plaisir et on a le temps d'admirer et d'écouter les orchestres tout en courant.Les derniers km sont donc savourées quand on ne dépasse pas ses limites.
Ce que je ne comprenais pas avant de courrir , c'est que l'on puisse discuter tout en courant et pourtant c'est vrai.J'ai pu ainsi discuter en anglais avec les représentants de tous les pays du monde et me faire plaisir moi qui aime tant le relationnel.
La veille ,nous avions fait la course de l'ONU,par pays,et nous avons ainsi pu échanger nos maillots ,avant une pasta party géante .
C'était mon deuxième marathon après celui de Paris qui fut ma première course.
Et puis il y avait les copains et les copines que je n'oublie pas et qui font partie de mon souvenir.
Vous comprendrez que,quand on a foulé ces mêmes rues , l'on ait un petit pincement au coeur un peu nostalgique.
Maintenant je marche !!