Notre activité peut être la même mais la notion de temps n'est pas la même.Peut être que nos neurones qui se sont multipliés mettent notre cerveau en surchauffe et que toutes nos pensées ajoutées à notre activité déroutent notre horloge interne.
Je pense que les veillées au coin du feu , à une autre époque, sans télé et sans ordinateur devaient avoir une autre dimension.On lisait et relisait une lettre d'amour;maintenant on envoie un texto qui sera bien vite remplacé par un autre.
La vie que je qualifierai de moderne perd des secondes et même des minutes au fil du temps.Mais ne fait-on pas plus de chose et notre cerveau n'est-il pas en permanence en alerte.Ne sommes-nous pas tout le temps dans la zone rouge.
Je pense à tout cela car aujourd'hui est un après-midi triste:le ciel est gris et bas et le feu de cheminée réchauffe les âmes.La lecture est au rendez-vous,bien sûr mais je trouve cette journée bien longue et sans saveur.Il nous manque le soleil qui nous permet de sortir et de se ventiler les synapses.
J'essaie d'y touver le plaisir des veillées d'antan mais le coeur n'y est pas et la langueur s'empare de moi.
Décidément je ne suis pas fait pour les siècles précédents;en tout cas , sans doute comme vous,je ne suis pas formaté pour cela.
Mon immobilité partielle est sans doute également responsable de cet état de fait.Alors vivement la quille et sus aux béquilles que je retrouve plaisir aux journées froides d'hiver.mais vraiment depuis ma retraite les journées ensoleillées me vont décidément beaucoup mieux.Heureusement elles sont nombreuses!!!!!
Les temps sont courts à celui qui pense,et interminables à celui qui désire.
Alain
M-ILLUMINO-D-IMMENSO 13/12/2009 18:44