Nous avons tous eu des projets tout au long de notre vie,le pic étant vers la trentaine.Puis cela va en diminuant pour finir par des projets à court terme : voyage ,repas , fêtes etc..
Bien que l’ambiance du projet soit fondamentalement positive (on veut changer quelque chose et on croit que c’est possible) il existe également le caractère éphémère, aléatoire, périssable de tout projet. L’espérance est bien souvent teintée de doute, la satisfaction devant les résultats mitigée de déception, car la réalité correspond rarement à l’image rêvée lors de la conception du projet. L’angoisse existentielle, occultée durant le temps du rêve et de l’action, se pointe dès que le moment de l’accomplissement est venu. Dans une incessante fuite en avant, nous empilons projet sur projet au cours de notre existence pourtant limitée par l’horizon de la mort.
Pendant 3 mois et demi ,je me suis rendu compte que je n'avais plus de projet et que mon esprit et ma pensée se limitait à mon corps et à mon rétablissement.
Aujourd'hui je retrouve la notion de projet , de changement de vie à nouveau et j'ai l'impression de rebondir comme une balle.Ceci s'appelle l'espoir d'une nouvelle vie .Ceci est possible ,même à 63 nas,car notre vitalité est cérébrale et neuronale et notre jeunesse qui n'est pas éternelle peut durer jusqu'à l'extinction des feux.
Noël est une bonne période pour échafauder des projets et qui n'a pas fait de voeux pour la nouvelle année ?
Et à quoi bon exécuter des projets,puisque le projet est en lui-même une jouissance suffisante ?
Baudelaire