Pourquoi se sentir bien après avoir malmené son corps? Là est la question qui me préoccupe.
Bien sûr on pense d'abord aux efforts du corps.Pourquoi martyriser son corps puis se sentir bien.Masochisme ? ou ne s'agit-il pas plus l'esprit du défi ? l'important est d'écouter son corps et de comprendre quand la souffrance devient nocive.Il n'y a pas là une notion de fatique mais de souffrance.
Et puis il y a l'effort de l'esprit.Selon les catégories du temps, l'on distinguera l'effort de mémoire (qui porte sur le
passé), l'effort de réflexion (qui se situe dans le présent) et l'effort d'imagination, dit aussi
d'invention, (tourné vers le futur, dans le sens où l'imagination anticipe, puisqu'elle donne
consistance à quelque chose qui n'a pas encore été)
J'aime tous ces efforts et j'aime atteindre mon but.C'était vrai en Médecine ou dans la vie intellectuelle en général (la Mairie en est un exemple) mais c'est aussi vrai dans l'effort physique.En septembre je refais le Mont Blanc avec descente en parapente.Je vais souffrir de l'altitude mais quel plaisir !
Car le goût de l'effort n'est-il pas récompensé par la satisfaction allant jusqu'à une certaine jouissance d'avoir réussi ?
Tout effort qui n'a pour but que sa propre glorification est voué au désastre.
Traité de Zen