J'ai toujours fait du bénévolat depuis mon enfance au lycée où j'étais Président du foyer des internes.Puis cela a été une cascade d'associations tout au long de ma vie.Mais il y a un problème aigu ,c'est que la bénévolat use celui qui le pratique car ce sont toujours les mêmes qui ont le pied à l'étrier.
Je trouve qu'on rend service aux autres mais aussi à soi-même en consacrant un peu de temps à autrui.
Le bénévolat rend incontestablement meilleur la personne qui le pratique avec une fierté justifiée.
Merci à tous les bénévoles de Puget qui oeuvrent pour avoir une vie et une intégration sociale meilleure au sein de la commune.
Rappelez-vous ce petit pamphlet que j'avais publié il y a quelques années.Il est toujours et peut-être plus qu'avant d'actualité!!!!
Espece menacée a protéger
Le bénévole (Activus bénévolus) est un mammifère bipède que l'on rencontre surtout dans les associations où il se réunit avec des amis.
Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé "convocation ". On les rencontre aussi en petits groupes, quelquefois tard le soir, le cheveu en bataille et le teint blafard, discutant de la meilleure façon d'animer une manifestation ou de faire d'autres recettes pour boucler un budget.
Le téléphone est très utilisé par le bénévole, ce qui coûte fort cher permettant cependant de régler les problèmes qui se posent au jour le jour. L'ennemi héréditaire du bénévole est le "Yaqua" (nom populaire) dont les origines ne sont pas encore déterminées. Le "Yaqua" est aussi un bipède, mais il se caractérise par l'utilisation de deux mots: Ya et Qua, ce qui explique son nom.
Le "Yaqua" bien abrité dans sa carapace, attend; il attend le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son "slogan" qui atteindra son adversaire, provoquant chez lui une maladie grave: "le découragement". Les premiers symptômes de cette maladie implacable, sont rapidement visibles: absences fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche ou un téléviseur..
Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaître et, il n'est pas impossible que dans quelques années, on rencontre cette espèce dans les zoos où, comme tous les malheureux animaux enfermés, ils n'arrivent plus à se reproduire.
Alors, il ne restera plus aux "Yaqua" , qu'à leur lancer des cacahuétes pour tromper leur ennui.
Ils se rappelleront , avec nostalgie, un passé, pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contraintes.
Avec toute leur affection.
Les bénévoles encore valides....
NB: Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait que pure et involontaire coïncidence.