Le père est toujours un modèle pour le garçon.C'était un sportif mais c'était surtout un modèle de bonté , surtout en vieillissant.Par sa disparition , j'ai réellement perçu la notion de la mort ou plutôt de l'absence.Et c'est cette absence qui fait mal.Même aujourd'hui ,11 ans après.
Le fils est dans le moule du père le plus souvent, même s'il s'en défend.
Bien sûr je suis moi-même père maintenant et j'ai l'impression de reproduire les pensées , les faits et gestes du mien et que la vie continue mais la génétique est plus forte que tout et vouloir la contrer , c'est se faire mal à la conscience.
Chacun n'est devenu tout à fait soi-m^me que le jour où ses parents sont morts.
Montherlant